Sabine Lüthy laisse derrière elle un grand vide, ams sa santé passe avant tout. toute l'équipe du siège de Berne et le conseil de fondation la remercient de son inlassable engagement et lui souhaitent beaucoup de force et un rétablissement durable.
Sabine, tu as pris les rênes de la fondation en 2012. As-tu toujours su que tu voulais un jour travailler à la fondation?
Non, car j'aimais beaucoup mon emploi de journaliste radio. Le travail et l'évolution de la fondation ont cependant toujours occupé une place importante dans notre quotidien familial. Lorsque mon père a sollicité mon aide, j'ai accepté sans hésiter et n'ai jamais regretté ma décision.
Tu es désormais contrainte de quitter tes fonctions en raison d'un Covid long. Que ressens-tu par rapport à cette décision?
Je suis très triste. Mon travail et les personnes à Berne et à Harare me manquent. Mais, pour le moment, je n'ai d'autre choix que de me concentrer sur ma santé - pour mon bien et pour celeui de ma famille. Une direction solide et fédératrice est nécessaire pour pérenniser l'oeuvre de mon père. Il es de plus en plus difficile de trouver des donateurs et il faut davantage d'énergie pour assurer, année après année, les finances nécessaires à l'exploitation de la Newlands Clinic. Notre aide est indispensable, car nos plus de 8000 patientes et patients nécessitent un traitement professionnel à vie.
Quel est l'avenir de la fondation?
Nous pouvons compter sur de précieux collaborateurs et collaboratrices tant à Harare qu'à Berne. La fondation repose sur des bases très soldies, et j'en suis très reconnaissante. Depuis le début de l'année, nous recherchons un candidat ou une candidate adéquat pour reprendre la direction de la fondation. En attendant, Gregor Neidhart, membre de longue date de la fondation, assume cette fonction. Il a été codirecteur au cours des mois écoulés, et je lui fait entièrement confiance.
Combien de Lüthy y a-t-il encore dans la fondation?
Beaucoup. Mon départ ne change rien aux valeurs et aux objectifs de la fondation. Bien entendu, il m'est très difficile d'abandonner la direction opérationnelle après toutes ces années, mais la fondation et la clinique sont et demeurent une partie imporante de notre famille et de l'histoire familiale. Quoi qu'il en soit, je resterai toujours liée à l'oeuvre de mon père.